Trajectoires ds jeu excessif
 

a.Définition :


«  Lorsque le plaisir de jouer se transforme progressivement en besoin de jouer,
Lorsque le besoin de jouer devient plus fort que la volonté d'arrêter,
Et cela malgré les conséquences négatives pour la personne et son entourage,
On parle d’addiction au jeu, de jeu compulsif, excessif ou encore de jeu pathologique "


b.Les causes :

Les causes sont sans doute multiples mais l'évolution du joueur et les conséquences de sa dépendance sont très similaires d'un joueur à l'autre.

" Certains chercheurs avancent l'hypothèse d'une cause génétique ou biochimique à l'origine du manque de contrôle chez les personnes souffrants de jeu excessif. D'autres favorisent les facteurs psychologiques comme déclencheurs du comportement de dépendance. Freud évoquait une tendance à l'autopunition. L'image de la réussite et d'un tremplin social est également mentionnée dans les motivations menant au jeu excessif... "  


c.La trajectoire classique :

La phase initiale, la phase gagnante appelée parfois " la chance du débutant ", lorsque la personne qui joue ne comptabilise que ses gains et " oublie " ses pertes. Celles-ci ne provoquent pas encore de difficultés financières. Grâce à l'euphorie, la personne continue à jouer et à augmenter la fréquence de sa participation au jeu.

La phase de perte lorsque la personne joue régulièrement et pense toujours plus souvent au jeu. Elle ne peut pas accepter de perdre et se convainc qu'elle va pouvoir se refaire, puisque la chance va " inévitablement " tourner... Elle attribue ses pertes à des conditions extérieures, à la malchance et les cache à son entourage. Elle mise des sommes de plus en plus importantes et de plus en plus fréquemment. Les difficultés économiques et sociales apparaissent et s'amplifient. Elle ne maîtrise plus l'engrenage et s'enferme dans un cercle vicieux, obsessionnel et compulsif.

La phase de désespoir apparaît lorsque la situation de la personne se dégrade, sur tous les plans : économique, familial, professionnel, social, psychologique, voire physique...Le jeu est devenu une obsession quasi permanente. La personne vit une détresse psychique d'être sous l'emprise de son impulsion pour le jeu, malgré les conséquences toujours plus nombreuses et dramatiques sur l'ensemble de sa vie.

On estime qu'environ 2% de la population adulte est susceptible de développer une dépendance au jeu. Environ 10% des personnes fréquentant les salles de jeu peuvent être considérées comme joueurs excessifs ou pathologique.


d.Les pièges :

Les bons souvenirs restent, alors que les mauvais s'effacent ... Le joueur se souvient mieux de ses gains que de ses pertes. Le déni c’est nier le problème malgré les évidences
L'illusion de contrôle et de maîtrise sur les résultats entraîne de nombreuses illusions et croyances. La notion de hasard est transformée au profit de nombreuses pensées erronées :
-  " Je suis en forme donc je vais gagner... "
-  " Cette machine est ma favorite ! "
-  " La chance va tourner en ma faveur, je le sens ! "
Ces croyances deviennent de la superstition, elles créent l'illusion d'avoir un pouvoir sur les résultats

  1. «  Puisque j'ai gagné une fois avec ce numéro, il va me porter chance ! "
  2. « Cette machine n’a rien donné depuis longtemps, elle va bientôt rendre tout l’argent qu’elle avale ! »

ATTENTION : Les résultats sont toujours aléatoires !


 
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